La récolte

La récolte

La récolte est une des activités les plus chronophages (20 à 50% du temps de travail selon les périodes de l’année) et éprouvantes du fait de positions prolongées, souvent inadéquates et du port de charges lourdes. C’est pourquoi son optimisation est nécessaire.
Selon les débouchés commerciaux, elle peut aussi être source de charge mentale : la constitution des commandes pour les paniers, les restaurants ou les magasins bio implique de récolter des quantités précises et de bien organiser la répartition des commandes.

Récolte des oignons blancs nouveaux. Pénibilité des postures

L’efficacité de la récolte est avant tout liée au succès de la culture : c’est-à-dire son rendement et sa qualité sanitaire.
Si ces deux curseurs sont au vert, la récolte sera rapide, la rentabilité au rendez-vous et le moral du maraîcher au top !
Si le rendement est faible, le temps de récolte sera évidemment beaucoup plus long. Si la culture est en mauvais état sanitaire (ravageurs, maladies cryptogamiques), il y aura beaucoup d’épluchage et de tri lors de la récolte.
Dans les deux cas, le temps de récolte peut rapidement être multiplié par 3, 4, 5 voire 10. La perte de temps est considérable ! Dans ce cas, ne pas récolter la culture peut être le meilleur choix pour consacrer du temps au suivi des cultures en cours.

L’efficacité de la récolte se joue aussi dans la manière d’effectuer toutes les tâches allant de la prise de commandes à la mise en caisse et au transport jusqu’au bâtiment d’exploitation en passant par l’utilisation d’outils adaptés et fonctionnels, l’adoption de postures ergonomiques et efficaces et enfin les trucs et astuces pour gagner du temps.

Pour rentrer dans le vif du sujet, vous pouvez vous rendre sur la page « Les temps de récolte ». Vous y trouverez, entre autres, les techniques à privilégier pour la récolte d’une vingtaine de légumes.

Avant la récolte

La prise de commandes est une étape et un temps de travail non négligeables à prendre en compte.

L’usage du téléphone ou du SMS est très chronophage tant dans la communication en elle-même que dans la centralisation manuelle des commandes.

Une liste de diffusion par mail s’avère plus rapide. Il est possible de constituer plusieurs listes de diffusion pour les différents débouchés.
L’envoi d’un mail quelques jours avant la livraison rappelle de passer commande. Il est important de fixer une date et un horaire buttoir pour éviter toute récolte de dernière minute.
La centralisation des commandes reste chronophage car manuelle ou par copier/coller.

D’autres systèmes plus évolués tels GoogleForms, FramaForms ou des plateformes comme « Cagette » et « CoopCircuits » permettent d’avoir le détail de chaque commande et le récapitulatif des quantités totales pour chaque légumes.

Visuel du site internet de CoopCircuits


Vous retrouverez ces informations au sujet de la prise de commandes sur la page « Optimiser / La vente / Par commandes ».

Ensuite, pendant la récolte, il va sans dire qu’avoir sur soi la liste des légumes à récolter permet de gagner du temps et d’alléger sa tête !

Les outils d’aide à la récolte

De nombreux outils permettent d’augmenter l’efficacité et le confort de la récolte.
Vous en trouverez en vente des plus simples et peu coûteux aux plus sophistiqués et onéreux. Certains peuvent facilement être fabriqués soi-même.

La manutention

Elle est omniprésente lors des récoltes. La faciliter est un gain temps important et une réduction de la pénibilité en limitant le port de charges. C’est un point clé de l’efficacité de la récolte.
L’outil ne fait pas tout, l’organisation autour cet outil est également importante.

Difficile d’aborder ici toutes les situations de manutention.
Prenons l’exemple de la récolte des tomates qui représente, en pleine saison, des volumes et poids importants.

La caisse doit être portée car elle glisse mal sur la paille
Petite caisse moins lourde mais cela demande plus d'allers-retours
La caisse glisse bien sur la toile tissée


Dans ces 3 situations, les cueilleurs-euses doivent se baisser pour déposer les tomates dans la caisse et pour la déplacer.

  • Sur la première photo, la caisse doit être portée car elle glisse mal sur la paille.
  • Sur la deuxième photo également mais la caisse est plus petite donc moins lourde une fois pleine. En revanche, ça demande plus d’aller et retour en bout de serre pour changer de caisse.
  • Sur la troisième photo, la caisse est tirée car elle glisse bien sur la toile tissée.

L’usage d’une brouette, le plus souvent maraîchère, permet :
– de déposer les tomates à une hauteur plus acceptable
– de ne pas porter les caisses
– de transporter plusieurs caisses à la fois et ainsi récolter tout un rang sans faire d’aller-retour
Cependant, la brouette ne fait pas tout !

Le maraîcher effectue une rotation du tronc pour mettre ses tomates en caisse
Le maraîcher récolte accroupi en trainant sa caisse au sol
Le maraîcher pousse sa brouette au fur et à mesure de la récolte des tomates
  • Sur la première photo, telle qu’est positionnée la brouette, le cueilleur doit faire une rotation à 180°C pour déposer les tomates. Ce mouvement, souvent mal fait, est très mauvais pour les genoux et les lombaires. A noter qu’ici, le mouvement est bien effectué avec un bon positionnement des pieds et une rotation très faible du tronc. Ce mouvement est cependant une perte de temps importante.
  • Sur la deuxième photo, l’essai en trainant la caisse au sol puis posée sur la brouette une fois remplie s’est avéré plus rapide.
  • Sur la troisième photo, la brouette est poussée devant soi au fur et à mesure de la récolte. Inutile de se baisser. Aucune rotation si on ne passe pas entre la brouette et les pieds de tomates.
Tomates récoltées au seau et transférées en caisses



Ici, la récolte est faite au seau (possible uniquement avec des variétés fermes).
L’opérateur a dû se baisser régulièrement pour saisir son seau mais celui-ci se déplace plus facilement qu’une caisse.
Les tomates sont transférées ensuite dans des caisses en bois sur la brouette.
Au final, 1 seul aller-retour pour une récolte conséquente de tomates sur 60 mètres linéaires.

L’utilisation d’une brouette maraîchère n’est possible que si les passe-pieds sont suffisamment larges et praticables.
Les brouettes maraîchères couramment utilisées ont un empattement de 70 cm tandis que celui des landaus de récolte est de 50 cm.
En conclusion, si l’outil est une aide précieuse, la manière de l’utiliser et de s’organiser avec est tout aussi importante.

Les sacoches de récolte sont utiles dans les cas de port de charges lourdes et de récolte fastidieuses.

Récolte des courgettes à l'aide de sacoches latérales de récolte

Pour la récolte des courgettes, l’usage des sacoches de récolte présente plusieurs avantages :
– pas contraint par le peu de place (feuillage abondant) pour poser la caisse de récolte
– pas besoin de transporter très fréquemment la caisse de récolte souvent lourde
– la charge au plus près du corps est moins pénible à porter
– le contenant est toujours sur soi. On évite ainsi les aller-retours entre le lieu de récolte et la caisse, ne serait-ce que sur 2 mètres. C’est un gain de temps et on limite ainsi les mouvements de rotation du tronc et des genoux particulièrement délétères.

On imagine aisément la différence de pénibilité entre ces 2 méthodes de récolte.

La caisse est portée dos courbé.


On voit ici que la caisse de concombres est transportée au fur et à mesure de la récolte et qui plus est avec une flexion du tronc ajoutée au port de charge particulièrement délétères pour le dos.

Une caisse de concombres trop lourde.


La caisse pleine de concombres particulièrement lourde est ensuite transportée jusqu’au bout de la serre.

La sacoche de récolte latérale permet d'avoir toujours le contenant sur soi. La charge au plus près du corps est moins pénible à porter.
La sacoche de récolte est vidée par son ouverture inférieure.

Ici, les avantages sont les mêmes que pour la récolte des courgettes. Le transfert en caisse est rapide par l’ouverture inférieure de la sacoche.

Dans le cas des récoltes fastidieuses comme les haricots ou les fèves, les deux mains et le regard doivent être focalisés sur la récolte et non distraits par la fait de devoir déplacer la caisse de récolte. Essayez une sacoche de récolte, même rudimentaire, improvisée avec un tote-bag accroché à la ceinture. Vous verrez, le confort et l’efficacité de récolte est sans commune mesure.

Le transport des récoltes du champ au bâtiment d’exploitation

Le mode de transport et l’organisation des caisses de légumes dès la récolte conditionneront l’efficacité du travail post-récolte. L’objectif est de limiter au maximum la manutention et la reprise de caisses.

Petit aperçu des différents moyens de transports utilisés, leurs avantages et inconvénients et l’organisation qui y est liée.

La brouette électrique réduit la pénibilité liée au fait de pousser une brouette maraîchère très chargée. C’est une solution plutôt adaptée aux micro-fermes qui ne sont pas dotées d’un tracteur ou autre moyen motorisé. Bien qu’assez volumineuse, sa capacité reste cependant limité à 6 caisses de 60×40 cm. Ainsi, même pour des volumes de récolte limités, plusieurs allers-retours entre les parcelles et le bâtiment d’exploitation sont nécessaires.
Comme pour tous les objets roulants de plus d’une roue, un terrain un peu chaotique crée des secousses dans la brouette. Il faut donc être particulièrement prudent lors du transport de légumes fragiles comme les tomates par exemple.

Cette brouette électrique en situation de récolte en peut contenir 6 caisses

Tracteur-tondeuse et remorque
Pour augmenter la capacité de transport sans pour autant investir dans un tracteur agricole,
il y a la solution économique et efficace du tracteur tondeuse. Par sa légèreté et ses roues à gazon non crantées, il ne fait pas d’ornières même par temps humide.
Très maniable, il passe dans des espaces exigus.
Cette petite remorque attelée au tracteur peut contenir 2 piles de 4 caisses qui tiennent relativement bien car elles s’encastrent bien entre elles.
Son volume reste assez limité. Doubler son volume serait appréciable pour limiter les allers-retours au bâtiment d’exploitation. D’autre part, le fond de la remorque pourrait être surélevé pour éviter de se baisser. Penser également à réserver un espace pour ranger le matériel de récolte.

Tracteur tondeuse et remorque pour les récoltes de légumes
La petite remorque peut contenir 2 colonnes de 4 caisses
Travail courbé dû à un fond de remorque trop bas.

Tracteur agricole et plateau
Rempli uniformément avec 2 étages, ce plateau peut contenir 36 caisses de 60×40 cm. Il n’est pas recommandé de faire un 3ème étage dans ce contexte car ça oblige l’opérateur-trice à porter une charge au dessus de ses épaules.

Transport des légumes grâce à un plateau pendant la récolte
Mouvements de l'épaule recommandés et dangereux.

Source : INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour les risques professionnels)


Le plateau constitue aussi un plan de travail à hauteur adaptée pour le parage, la confection de bottes et pour les pesées.
En revanche, de retour au bâtiment d’exploitation, toutes les caisses sont à nouveau manutentionnées pour être réparties en fonction du traitement qui leur sera nécessaire.

Tracteur agricole et bennette

Transport des légumes avec une bennette lors de la récolte

Une bennette peut contenir une douzaine de caisses de 60×40 cm. L’installation de réhausses permettrait de doubler la capacité.
La manutention pourrait être optimisée en posant les caisses sur des mimi-palettes. Ainsi, de retour au bâtiment, les piles de caisses peuvent être déplacées au diable. Dès la récolte au champ, penser à faire des piles en fonction de leur destination :
– aire de lavage
– plan de travail de tri et épluchage sec
– chargement immédiat dans le fourgon pour marché et livraison (photo ci-dessous)
– zone de préparation de commandes
– stockage (chambre froide, cave, local tempéré, …)
Les mini-palettes sont très simples à fabriquer et bon marché. Il s’agit simplement d’un assemblage de 2 planches de bardage de 60 cm fixées sur 2 tasseaux d’environ 2 cm d’épaisseur et 40 cm de long.

Pour l’utilisation de mini-palettes, les caisses de gauche dans la bennette devraient être disposées comme celles de droite, ce qui induirait une petite perte de place mais un gain en termes d’efficacité et de pénibilité.

Si un fourgon est utilisé pour le transport de la récolte, cela nécessitera des accès carrossables et se fera plutôt en été quand le sol est portant et les caisses non souillées de terre. Les légumes ne nécessitant pas de lavage seront directement chargé pour le marché. Ainsi la manutention est considérablement réduite. Posées directement sur mini-palettes dans le fourgon, les caisses seront prêtes à être déchargées au diable.

Les bonnes postures

Lors des récoltes, les maraîcher-e-s sont souvent penché-e-s, accroupi-e-s ou agenouillé-e-s pendant de longues durées ce qui contribue à augmenter les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS) principalement du dos, des genoux et des mains. Ces affections physiques peuvent également aboutir à une fatigue morale.

Quelques recommandations générales :

  • garder le dos droit quelque-soit la posture (agenouillée, accroupie, debout)
  • ne pas porter de caisses supérieures à 15 kg voire 10 kg dans l’idéal
  • limiter au maximum le transport manuel de caisses de légumes en utilisant des chariots et/ou brouettes maraîchères

Le dos

Certains légumes (choux, courgettes, …) sont récoltés de place en place car ils doivent être choisis en fonction de leur stade optimal de récolte. Ca nécessite donc de se déplacer dans la culture, de se baisser pour récolter chaque légume et enfin se relever pour prospecter plus loin.
Bien souvent, la facilité et le gain de temps amènent l’opérateur-trice à se baisser en courbant le dos.

Mauvaise position de récolte. Flexion importante du dos.

Flexion extrême du dos entrainant une compression des disques intervertébraux. Cette posture répétée de longues heures augmente le risque d’hernie discale et de sciatique lombaire.

Bonne position. Jambes fléchies et dos droit.

Les genoux sont fléchis. Le dos est droit. Aucune contrainte physique apparente n’est à noter. C’est parfait !


D’autres légumes peuvent être récoltés à suivre dans un déplacement quasi-continu.

Récolte rapide de poivrons


Fondamentalement, la position adoptée n’est pas recommandée, mais c’est à mettre en regard avec la durée durant laquelle l’opérateur y est resté : moins de 5 minutes pour 2 seaux récoltés. Les plants sont assez hauts avec un feuillage bien éclairci ce qui rend les poivrons bien visibles. La récolte est donc rapide et peut se faire dans une avancée continue sans réelles pauses. Dans ce cas, il serait contre-productif de s’arrêter tous les mètres, s’accroupir, récolter quelques poivrons avant de se relever pour s’accroupir de nouveau 1 mètre plus loin.

Les mains

Eviter les flexions répétées du poignet
Porter les caisses à une seule main sollicite beaucoup les tendons

Que ce soit au couteau ou au sécateur, couper le pied de la salade par l’avant oblige à fléchir le poignet, ce qui est néfaste pour les tendons si cela était répété de nombreuses fois.
Il est donc préférable de couper la salade sur le côté pour garder la main alignée avec l’avant-bras.

Les caisses pleines portées à une seule main.
Un grand classique pour libérer la seconde main qui fait autre chose en même temps.
Gare aux tendinites et au syndrome du canal carpien !

Les genoux et le dos

Récolte à genoux et tension du dos

Lorsque les deux mains sont nécessaires pour la cueillette (ici, une main pour tenir les feuilles de roquette et une autre main pour couper au couteau), cette position, face à la culture récoltée est assez naturelle et préférable à une position latérale qui obligerait à une torsion du tronc et/ou une rotation du cou.
A noter une flexion du dos inévitable pour atteindre les pieds de roquette. Cela oblige à des efforts musculaires pour ne pas basculer vers l’avant d’autant plus pour la récolte des pieds du milieu de planche.
Une position talons-fesses rapprocherait le tronc du sol et stabiliserait la cueilleuse mais l’éloignerait de la planche cultivée dans cette position frontale à la culture.
Toujours en position talons-fesses, une posture latérale rapprocherait la personne de la culture à récolter mais l’obligerait comme indiqué plus haut à opérer une torsion du dos.

Particulièrement quand les récoltes se font au sol, il n’y a guère de position idéale.
Pour réduire la pénibilité des tâches réalisées au sol, il convient d’alterner les positions pour ne pas solliciter les mêmes parties du corps durablement.

L’ergonomie posturale : contextualiser et nuancer.

La fréquence et la durée des travaux ont leur importance dans l’évaluation de la pénibilité.
Il est différent d’accomplir des tâches peu ergonomiques ponctuellement et sur une faible durée que de les accomplir quotidiennement et à la chaîne.
Il est donc préférable de s’appliquer à trouver en priorité des solutions pour les tâches répétitives, fréquentes et pour lesquelles la durée d’exposition est importante.


Les trucs et astuces qui font gagner de précieuses secondes

En récolte comme dans bien d’autres tâches maraîchères, nombreux sont les mouvements répétitifs (élastiquer des bottes de légumes, cueillir des haricots, récolter des tomates cerises, …). Gagner 2 secondes sur toutes ces tâches, c’est 1 ou plusieurs heures de travail en moins en fin de journée ! C’est salvateur !

Les barquettes de tomates cerises

Barquettes de tomates cerises constituées dès la récolte

Les tomates cerises sont mises en barquettes dès la cueillette. Cela évite de manipuler le tomates une seconde fois pour constituer les barquettes ultérieurement. Il a été mesuré un moyenne de 1 minute et 26 secondes par barquette réalisée.

Tomates cerises récoltées au seau

Les tomates sont récoltées au seau puis simplement versées dans les barquettes. Il a été mesuré une moyenne de 33 secondes par barquette réalisée.
Attention, cela n’est possible que si les tomates sont fermes, sinon elles risquent de s’écraser et couler. Le choix des variétés cultivées est donc important.

Cette comparaison donne un ordre de grandeur du temps pouvant être gagné mais plusieurs facteurs peuvent influer sur le résultat : la rapidité du travailleur, la facilité de circulation dans la serre et surtout le calibre des tomates !

Élastiquer des bottes de légumes

Lors de la confection de bottes de légumes,  » l’élastiquage  » peut être une étape pénible et pouvant faire perdre du temps. Chacun trouvera et adoptera le coup de main qui lui conviendra.

Où mettre les élastiques pendant la récolte ?
Faire suivre la poche d’élastiques est une manutention en plus, donc une perte de temps.
Les mettre dans une poche de pantalon n’est guère mieux car, souvent serrée et avec des mains humides ou mouillées, c’est difficile d’attraper les élastiques.

Sac à magnésie

Réaliser des bottes de légumes rapidement

Il est donc préférable de les mettre dans une poche ample, un sac « banane » ou un sac à magnésie à large ouverture.

Pour gagner du temps, on peut en stocker quelques’ uns en les enfilant sur deux doigts. Ça peut aussi aider à compter le nombre de bottes devant être faites.

Attention cependant à ne pas trop ligaturer les doigts avec un nombre important d’élastiques et en fonction de leur résistance et de leur taille.

Pensez également à utiliser des tailles et résistances d’élastiques adaptées aux bottes à réaliser. Par exemple, pour des bottes d’aromatiques, des petits élastiques souples de bureau seront bien plus pratiques que les élastiques larges couramment utilisés en maraîchage pour les bottes de carottes, radis, betteraves, etc …

Fractionner les tâches

Toutes les ciboules sont arrachées en même temps avant leur épluchage
Ciboules épluchées à un poste fixe en position assise


Afin d’éviter de se pencher pour arracher un nouveau pied après chaque ciboule épluchée, elles ont été arrachées, mises en tas et comptées au fur et à mesure jusqu’à atteindre les 50 unités pour constituer 10 bottes de 5. Elles ont ensuite été transportées à la main jusqu’en bout de planche.

L’épluchage à poste fixe et assis est judicieux ! Ce pourrait être aussi debout sur un plan de travail (un plateau de remorque par exemple).

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